La lecture de l'article de Yann Leroux sur l'effet Bac a Sable de Facebook, m'inspire les commentaires suivants:
..Facebook est juste un bac à sable et les châteaux de sable que nous y construisons ne nous appartiennent pas”.
Internet une zone de non-droit?
Je rebondis. On aurait pu l’envisager mais nos dirigeants politiques ne l’entendent de cette oreille. Le droit transperce et tente d’organiser cette nouvelle frontiere.
L’humain a exploite la terre, la loi l’a organisee, L’humain a exploite la mer, la loi l’a organisee, puis le ciel puis l’espace puis l’irrel. Le monde digital n’a pas su d’avantage resister a la dictature du droit.
Rien de nouveau sous le soleil, une nouvelle frontiere percee, de nouvelles regles a trouver, comme dans les autres spheres, la loi ne sera jamais par faite mais elle instituera un certain ordre dans la balance.
L’image que je propose est celle de nos routes avant la democratisation de l’automobile. Tant qu’il n’y a eu que des conducteurs privilegies, tout allait bien. C’est lorsqu’elle l’industrie a permis la democratisation de l’automobile que les routes ont connu le cahos jusqu’a ce qu’un code de la route soit etabli.
Cela dit, cette analogie du bac a sable me plait bien.
1– l’enfant y joue, apprend a manier les outils, y socialise,
2– il est sous la sur veillance des adultes, ses propres gardiens, mais aussi sous l’oeil d’autres adultes qui pouront le secourir en cas de besoin, jusqu’a ce que progressivement il puisse s’en affranchir.
Dans les reseaux sociaux, en revanche, on a encore besoin de trouver les regles qui s’adaptent. Quand je dis regles, je ne me refere pas necessairement a des lois etatiques car ca peut-etre aussi des accords concertes entre les parties avec plus de sou plesse, pouvant mieux s'adapter a l’evolution rapide des nouvelles technologies.
1– l’enfant ou le neo phite a acces a internet sans accompagnement ni preparation;
2– sur internet chacun peut pretendre etre qui il veut. Amis ou ennemis se confondent;
3– il n’y a pas que des chateaux de sable sur internet les aires de jeux sont confondus;
3– le bac a sable est un immense domaine qui rejoint les quatre coins du glob;
Le droit est immense, ses potentiels le sont aussi, tant en bien qu’en mal.
4– la portee de diffusion du message est incomparable a aucun autre media pre-existant,
5– la vitesse de propagation est quasi-instantanee;
6– le temps de reflexion n’est plus imposee;
7– le droit de l’oubli ou le droit de retractation est quasi-inexistant.
8 — le dommage cause peut-etre bien plus profond.
Je pense la au domage cause a la reputation, la pedophilie, le ‘cyber bullying’ qui a un effet devastateur et aggrave sur le net ou sur un plan plus materiel, le vol d'identite.
Pour revenir au point particulier du droit a l’intimite, je considere que le respect de l’individu et de la dignite humaine justifient que du moins, les plus vulnerables, les jeunes et les moins experimentes meme moins jeunes, beneficient d’une plus grande protection.
Je ne considere pas le ‘filtering’ ou la censure comme moyens efficaces de protection.
Le meilleur filtre est celui qui se trouve entre les deux oreilles, c’est le discernement et le jugement.
Pour cela, il faut pas ser par l’education.
Les internautes doivent savoir ce qui est fait de leurs informations collectees. Les directives europeennes sont tres claires sur ce point:(Eight Data Protection Principles). Selon qu’il sagit ou non d’une donnee privee sensible, il faut obtenir le consentement tacite ou expresse de l’usager pour collecter ses informations.
Le droit existe, nous ne perdons pas notre droit au respect de la vie privee simplement parce que nous sommes sur internet. Nous conservons notre droit de control sur la diffusion de notre information. Ce qui a evolue, c’est la dichotomie traditionnelle qui existait entre la sphere publique et la sphere privee. Il demeure le desir de maintenir privees des informations divulguees dans la sphere de l’internet.
Ce qui est poste sur internet y est pour la posterite, ce qui appartient a son auteur ce n’est pas simplement son copyright mais aussi son droit de controle sur sa diffusion.